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La Banque mondiale veut donner un coup d’accélérateur aux crédits plastique

  • Photo du rédacteur: Lydia Calypso
    Lydia Calypso
  • 19 nov. 2024
  • 1 min de lecture


La Banque mondiale mise sur les crédits plastique pour lutter contre la pollution. Son “Plastic-waste reduction-linked bond” de 100 millions de dollars devrait générer des crédits plastique et des crédits carbone dont la monétisation sera remontée vers les investisseurs. Mais ce dispositif encore récent souffre d’importantes lacunes.

La Banque mondiale donne un coup de projecteur sur le marché des "crédits plastique". Ces dispositifs encore peu connus reprennent le principe des crédits carbone, en l’appliquant à la collecte et au recyclage du plastique. L’institution financière a décidé de les adosser à l’émission d’une obligation plastique afin d’en améliorer le rendement financier, tout en participant à la réduction de la pollution plastique. Elle a ainsi émis un "Plastic waste reduction-linked bond" de 100 millions d’euros avec une maturité de sept ans, un type d’obligation lié à l’impact des projets financés, à l’image des "Rhino bonds".



Le montage de l’opération est assez complexe, les fonds levés par la Banque mondiale ne finançant pas en direct les projets de collecte de plastique. C’est la banque américaine Citi, arrangeuse de l’obligation, qui va se charger de faire la courroie de transmission avec le partenaire de l’opération, Plastic collective. Deux projets ont été sélectionnés par l’organisation britannique, l’un au Ghana et l’autre en Indonésie. Il s’agit de sociétés de collecte et de recyclage de déchets plastiques, qui vont bénéficier de financements pour augmenter leurs capacités de collecte et de recyclage, ou encore pour installer des équipements permettant de recycler du plastique compatible avec les aliments.


Un marché encore balbutiant


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